Pourquoi vous ne risquez pas de voir le Pinky, version rose du Linky, chez vous


Aussi rose que son grand frère est vert, le Pinky est un compteur connecté d’Enedis pour surveiller le réseau électrique. Mais contrairement au Linky, vous ne trouverez pas le Pinky chez vous.

Après un développement qui a débuté en 2018, le Pinky est finalement en cours de déploiement. Surnommé ainsi en raison de sa couleur, le compteur rose ne se destine pas aux particuliers — pour eux, c’est le Linky — mais aux collectivités. Plus de 5 000 boîtiers vont être installés d’ici à la fin de l’année dans des postes de transformation moyenne et basse tension d’Enedis, comme l’explique le Journal du Net.

Le Linky des collectivités

Grâce au Pinky, Enedis va obtenir des informations sur la consommation électrique à l’échelle d’un quartier, voire d’un immeuble. L’idée est de mieux comprendre les flux entrants et sortants qui circulent sur le réseau, sachant que les collectivités consomment de l’électricité, mais elles peuvent aussi en produire (par le photovoltaïque, notamment).

L’opérateur pourra dès lors prendre des décisions éclairées pour une meilleure maîtrise du réseau électrique, d’autant que les bornes de recharge poussent comme des champignons. À terme, Enedis a l’ambition de créer un « jumeau numérique » du réseau afin de prévoir les pannes.

« Pour les gestionnaires d’immeubles, Pinky servira à améliorer leur efficacité énergétique en analysant ce qui cause les plus grosses consommations ou en détectant des anomalies et en envoyant un ordre correctif à un actionneur, par exemple de couper un équipement laissé inutilement allumé », explique ainsi Yves Barlier, directeur planification des études et des projets chez Enedis. On peut déjà le trouver dans les tableaux de bord installés dans plusieurs villes, dont Paris, Nice ou encore Lyon.

Le Pinky a été imaginé à partir du Linky, auquel ont été ajoutés des modules supplémentaires pour mesurer la tension et la température. La mesure est réalisée en temps réel, puis les données sont transmises toutes les 10 minutes via le CPL (courant porteur en ligne, l’internet par l’électricité) et non pas par la 4G. Après le déploiement des premiers boîtiers, Enedis calculera le retour sur investissement du dispositif. S’il est positif, alors l’expansion du Pinky semble inévitable.

Source : Journal du Net



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Catégorie article Technologies

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